BLACKWELL ♣ trying to make a move just to stay in the game.

(c) tumblr

Dance in a burning room.

Prénom, nom : Alec Slade Blackwell. Dès l'âge de quinze ans, ma mère n'a cessé de répéter que le jour elle aurait un fils, il s'appellerait Alec. C'est moi le premier, c'est moi qui hérite du nom d'Alec. Il est simple, plutôt fluide et facile à prononcer, ce qui me convient parfaitement. L'histoire du Blackwell est plus classique. Classique du métier, je veux dire. Un jour j'ai du faire une couverture et on m'a assigné le nom de Blackwell, j'aime bien, je trouvais que ça avait un air mystérieux. Alors je l'ai gardé, à la place du vieux Wood que j'avais acquis à la naissance. Surnoms : Je n'en ai pas vraiment, mon nom est tellement court qu'on ne peut que difficilement en tirer un surnom. Date et lieu de naissance : Je suis né un beau jour de printemps, le vingt-trois avril pour être précis. C'était pendant l'année 1984. Je suis né dans un hôpital de Townsville, mais ma famille résidait dans une petite bourgade campagnarde pas très éloignée de cette ville. Nationalité : Je suis Australien, pur australien. Puisque je réside en Australie et j'y suis également né. Je ne suis pas prêt de bouger d'ailleurs, les paysages sont tellement diversifiés que j'ai à peine eu le temps de tout voir en vingt-sept ans d'existence. Occupations : Détective privé. C'est un métier qui me plait vraiment, dans lequel il faut chercher des informations, jouer les fouines et surtout se déguiser. De plus si on veut parler argent et économie, le salaire n'est pas négligeable.

What's wrong with you ?

☞ La mort de sa sœur l'a énormément affecté. Alexiane était son modèle, c'était une sorcière modèle et excellent qui réussissait toujours ses sorts à merveille. Elle l'avait beaucoup aidé, notamment dans le contrôle de lui-même au départ. La blessure est toujours ouverte et n'est pas prête de se refermer. ☞ Il parle très peu de son passé. Notamment à cause de l'assassinat de sa sœur par la Craving Hunt. Ca lui rappelle de mauvais souvenirs. Alors quand on lui pose une question sur son enfance ou don adolescence, il esquive et détourne la conversation, ou alors il prend la solution radicale, il ment. ☞ C'est un très bon menteur. Autant dire qu'il a été à bonne école. Ayant toujours du cacher sa faculté particulière, il s'est entraîné avec sa famille, et surtout certains de ses amis à qui ils devaient son identité de sorcier. Puis étant aujourd'hui détective privé, il sait que ça peut de toute façon lui servir, il s'entraîne donc régulièrement à mentir. ☞ Son dessin animé préféré est Blanche-Neige, il l'a vu très jeune et a adoré, ça doit être son côté fille. Depuis ça reste son dessin animé préféré. Dessin animé, je précise. ☞ Il voue un culte passionnel à Aerosmith, c'est un peu comme une religion. Il possède une bonne demi-douzaine de posters du groupe, des tee-shirts, des disques collectors. Sa chanson préféré est Dream On qu'il se surprend très souvent à chanter, même sous la douche. ☞ Un jour il est allé au concert avec un ami, il ne s'en est jamais remis. Ça reste le plus beau jour de sa vie. Surtout lorsqu'il a pu serrer la main du chanteur. Aujourd'hui encore il peut vous décrire la scène au détail près. ☞ Il est bien évidemment fan d'autres groupes tels que Kiss, Queen, Scorpions, AC/DC etc. ☞ C'est un addict du tir au pistolet. Il possède sa propre arme qu'il garde en permanence sur lui tout comme son couteau suisse. Et régulièrement le week-end il s'entraîne au tir. ☞ Il a deux chiens, un beauceron et un husky nommés respectivement Whisky et Vodka, plutôt curieux comme nom. Cependant ils ont tous deux une signification. Lorsqu'un soir Alec est rentré, il a trouvé les deux chiens en train de lapé chacun une flaque de vodka et de whisky, il en a donc gardé l'idée. ☞ Plus jeune, il a très longtemps pris des leçons et a même fait de la compétition, cependant une chute l'a écarté du monde équestre, depuis il n'en a jamais reparlé ni avec ses parents, ni avec ses amis. ☞ C'est un fana de Dr Pepper. Il en boit au moins un litre par jour. Plus que de l'alcool. Il a tendance à boire plus de Dr Pepper que d'eau pendant la journée. ☞ Cependant il court une demi-heure au petit matin ou à la tombée de la nuit pour garder la forme. ☞ Et pourtant il déteste se lever tôt, c'est un lève-tard. Cependant il aime bien se lever tôt pour aller par exemple, dans un but précis, ou se balader à l'aube pour admirer les couleurs. ☞ C'est un paradoxe humain. ☞ C'est un excellent cuisinier qui adore teste des recettes ou simplement cuisiner pour ses amis ou sa famille. ☞ C'est un charmeur inégalé, cependant il reste très pudique et n'aime pas se montrer ou se faire remarquer. ☞ Il ne s'est jamais vraiment intéressé au grand amour. Il a eu des histoires par-ci par-là mais rien de très sérieux. ☞ Il a fumé pendant plus de quatre ans, de l'âge de seize ans jusqu'à vingt ans cependant il a arrêté suite au décès de sa grand-mère. ☞ Il a pris le plus grosse cuite de sa vie alors qu'il n'était pas encore majeur, il avait seulement dix-sept ans. C'était à une soirée posée avec des amis qui mêlaient cigarettes, alcool et substances illicites. Tout ça mélangé donc à la vodka qu'il avait ingurgité ne lui a pas réussi. Il a finit dans le canapé de son ami, parlant tranquillement avec "le Bien" et le "Mal" de son esprit.

Some light behind darkness.

Pseudo : compulsive need.
Sexe et âge : fille jusqu'à ce que quelqu'un me prouve le contraire ;; seize ans.
Avatar : JoshuasexyJackson
Commentaires : bordelouuu quoi.

Tell me how you feel about.

Mon don ? Disons que c’est assez simple, une histoire assez banale finalement. J’avais douze ans à l’époque. Jeune ? Pas vraiment, ma sœur avait découvert son pouvoir à l’âge de neuf ans. Alors autant dire que j’étais sacrément en retard sur elle. On a deux petites années d’écart, mais on s’adore. Alors bien évidemment, on va à la même école. Et contrairement à ce que d’autres pourraient penser, ce n’est absolument pas une corvée d’avoir sa sœur avec soi tous les jours, c’est plutôt rassurant même. Alors que je m’apprêtais à traverser le grand boulevard où les voitures débaroulaient à toute vitesse, Alex m’a retenu par le tee-shirt, me faisant remarquer que si j’étais passé, j’aurais déjà valsé dans les airs. Je baissai les yeux en marmonnant. Faut bien avouer qu’elle avait raison. Quelques secondes après je relevai les yeux. Seulement sur ce coup-là c’était elle qui allait valser dans les airs si elle ne reculait pas dans la demi-seconde qui suivait. Cependant elle ne semblait pas l’avoir remarqué. Alors j’ai pensé fort. Très fort à tous ces moments qu’on avait passés ensemble. Il était trop tard pour le tirer hors de la chaussé. Un 4x4 arrivait déjà sur elle. Et pourtant l’inexplicable se produit. C’est marrant, je sais pas trop comment d’écrire. Littéralement je vous dirais que le temps s’est arrêté. Plus personnage ne bougeait, ils étaient figés. Les voitures ne bougeaient plus d’un poil. Les passants non plus. Leurs expressions faciales étaient neutres, et non horrifiés. Comme si tout était normal. Mais non rien n’était normal. J’étais là sur la chaussée, devant une foule de voitures en furie immobilisées, avec ma sœur a deux doigts de se faire fauchée par une de ces folles bagnoles. Et moi qu’est-ce que je foutais là sérieusement ? Pendant plusieurs minutes, j’ai marché seul, car oui moi je pouvais bouger, les autres non. C’était étrange, trop étrange. Et puis je suis revenue à ma place initiale. C’était bien beau tout ça, mas de un est-ce que ça reviendrait, et de deux, comment on retournait dans ce que j’appelais l’autre monde. Celui où on entend des cris, où les pneus des voitures crissent sur la route, où on entend les gosses pleurer. J’ai d’abord déplacé ma sœur. Déplacé, oui. Comme un pion sur un échiquier. Au moins elle ne risquait pas de mourir. Et puis je me suis posé plusieurs questions. Pourtant tout était comme ça ? Etait-ce partout dans le monde ? Pour combien de temps j’avais stoppé toute activité ? Toutes ces questions qui se bousculaient dans mon esprit et moi qui n’avait aucune réponse à donner. Et puis tout d’un coup tout s’est remis en marche. Les voitures se sont remises à foncer, les gamins à pleurer, les chiens à aboyer. Et ma sœur était là juste à côté de moi sur le trottoir, me souriant comme à son habitude. Les citadins reprenaient leur marche. La petite mamie discutait avec sa voisine. Tout comme avant. Cependant pour moi rien n’était comme avant. Je devais en parler à mon père, obtenir des réponses. Qu’est-ce que c’était que ça.

Plus tard j’ai appris que c’était mon pouvoir. Je fus légèrement surpris en apprenant que j’étais un sorcier. J’étais au courant pour ma sœur, mais ce n’était pas pareil, elle était studieuse, sérieuse, appliquée, moi j’étais plutôt bagarreur, pas mauvais élève, dans la moyenne dirons-nous. Et pourtant j’étais un sorcier. Mon père m’a appris que pour revenir dans l’autre monde, je devais repenser à la même chose. Me reconnecter très fortement pour que tout reprenne son cours normal. Je vous cache pas que c’est parfois difficile et surtout très fatigant. Cependant lorsque ma mère l’a appris, elle en fut aussi ravie que moi, voire plus et n’a cessé de m’aider à m’entraîner, à le contrôler, en mettant sa vie en danger pour moi.

Finalement j'ai trouvé ça plutôt fun d'être un sorcier. Je veux dire ça me rendait un peu unique. Bien sur j'étais pas un prodige et un précoce, j'ai eu beaucoup de mal à contrôler mon pouvoir au départ, j'arrivais pas. Et ça m'énervait. Pendant plusieurs mois je l'ai laissé au placard, décidant de ne plus m'en servir. La sorcellerie et tout le blah blah c'était terminé pour moi. Cependant ma sœur m'a convaincu de ré-essayer une dernière fois et a promis de m'aider. Alors je l'ai ressorti, j'ai décidé de ré-essayer. Au départ ça a plutôt bien marché et puis un jour tout a mal tourner. Et ma sœur est morte. (cf histoire) Enfin ce serait plus j'ai tué ma soeur. C'est vrai. C'est moi qui ai tué Alex, sans le vouloir évidemment. Mais je lui ai volé sa vie. Et aujourd'hui ça me reste encore sur la conscience. Alors pendant quelques mois encore je l'ai refourgué au placard. Ne voulant plus en entendre parler ; une fois de plus. Et puis j'ai réfléchi, elle avait sacrifié sa vie pour moi, je n'avais aps le droit de l'abandonner. Alors pour elle, je me suis entraîné encore plus qu'avant et j'y suis arrivé, enfin. Et aujourd'hui, je persiste à dire que c'est grâce à elle que je maitrise ma faculté à figer le temps.

J'ai appris l'existence de la Craving Hunt à cause du décès. Ce sont des agents qui passaient dans la ruelle qui l'ont abattus alors que j'étais caché un peu plus loin. je me suis très vite et renseigné, découvrant cette montreuse organisation qui traque les sorciers et sorcières. J'essaie d'y faire attention chaque jour même si j'avoue parfois d'autres choses me trottent dans la tête. Comme par exemple récemment l'accident de Sith. Quand on est sorcier, il faut savoir se méfier. Mais vraiment se méfier de tous le monde, même de ses amis. C'est bien ça le seul problème. Devoir se méfier de tous le monde, de ses ennemis, mais encore plus de ses amis. Cependant au fil du temps, il a appris à les repérer. Surtout depuis que son père s'est fait abattre par l'un d'eux. Alec était caché dans une ruelle et un agent a surgit, assassinant son père à bout portant. De plus son métier de détective privé lui offre des facilités qu'il a acquise. Aujourd'hui il se déplace toujours avec son revolver et son couteau suisse sur lui. Mieux vaut prévenir que guérir. Ou mourir.

✿CHAPITRE UN ✿
Alexiane Aurelia Wood

« Allez Alec, ouvre moi s’il te plait qu’on réessaie ! » Alexiane toujours face à la porte fermée continuait de faire le pied de guerre. Cependant je refusais. Je refusais d’ouvrir la porte. J’en avais marre de ce don à la con. Si seulement je n’en avais jamais eu, si seulement je n’étais pas sorcier, si seulement j’étais normal. Enfin avec des si on referait sa vie. La voix de ma sœur criant une nouvelle fois, je déverrouillai la serrure. Je recommencerais une dernière fois. Une seule et unique fois. Car ça faisait au moins une quinzaine de tentatives ratées dans la journée, et ça commençait sérieusement à me courir sur le haricot. Devant le sourire excitée de ma sœur, je la mis de suite en garde. « Une dernière fois. C’est la dernière. Et sinon au placard ce fichu don. » Entrant en sautillant dans ma chambre, Alex s’installa confortablement sur mon lit et m’observa des yeux. J’avais toujours eu une relation fusionnelle avec ma sœur. Pourtant nous étions nés comme n’importe quels autres frères et sœurs. Chacun sa date de naissance, chacun son âge, chacun sa chambre. Et malgré tout, nous nous entendions étrangement bien. On ne se disputait que dans de rares occasions et nous étions toujours là l’un pour l’autre. Peut-être du au décès de ma mère, morte d’un cancer alors que j’avais cinq ans. A vrai dire je l’ai très peu connue, cependant elle restait quand même ma mère et Alexiane a donc joué un rôle maternel pour moi, ce qui ne me déplaisait pas. « Alors qui on sauve aujourd’hui ? Une souris ? » Dis-je en riant. Elle sembla prendre part à la plaisanterie, mais pourtant j’avais l’impression qu’elle mijotait quelque chose d’autre. Lorsqu’elle sortit un revolver de sa poche, j’ouvris de grands yeux. Je me demandais à quoi il allait servir. Dernièrement j’avais toujours tenté de sauver des insectes, des souris, ce genre de choses. Et sauver un revolver me paraissait étrange, bizarre. Et surtout pas dans l’habitude ma sœur qui aimait l’adrénaline et l’action. « Un revolver, hum oui. Je suis censé faire quoi avec ? » Un sourire malicieux se dressa sur son visage. Manifestement elle avait vraiment une idée derrière la tête. Roulant des yeux, elle prit le revolver en main et le brandit au niveau de sa tempe, éloignée de deux bons mètres. J’ai oublié de préciser, ma sœur est élastique. Totalement élastique. Je devinai petit à petit son plan. Les morceaux du puzzle s’assemblaient. « Non. », dis-je simplement. Je ne pouvais pas faire ça, elle n’avait pas le droit de se mettre en danger pour moi. Si je ratais alors elle partirait à tout jamais. J’étais égoïste, mais je ne voulais pas qu’elle parte, elle devait rester pour moi, pour mon bien être. « Allez, fais pas ta poule mouillée, je suis sure que tu vas réussir, t’es le meilleur ! Si tu ne le fais pas pour toi, fais le pour moi. » Comment résister face à ça ? Comment résister à une sœur qui a quasiment donné sa vie pour vous. Qui a fait presque tous les sacrifices pour que vous soyez heureux. Et bien on ne résiste pas. On obéit. Elle avait le doigt sur la détente. Je me concentrais déjà sur nos meilleurs souvenirs. Dans un souffle, j’entendis une détonation et le coup parti. Ensuite tout est allé très vite, les images se sont enchaînées dans mon esprit, les souvenirs, les mini films sont passés en vitesse très rapide. Et lorsque je suis revenu à la normale, elle était là au sol, le revolver à côté d’elle. Inerte. Telle une fleur endormie. On apercevait un filet de sang qui dévalait déjà le pourtour droit de sa chevelure. Non, c’était impossible. Et pourtant. Je suis resté là figé d’horreur pendant plusieurs minutes. C’était impossible, elle ne pouvait pas être partie. Et pourtant, son âme semblait s’être envolée. Elle reposait là sur le sol devenu froid de ma chambre. Sans un mot, je détournai les talons et courut vers le bureau de mon père. Le regard grave, je toquai et entrai. Le soir même dans mon lit, je repensais à cette expérience. C’était de ma faute, je n’avais pas su la protéger. J’en assumais les conséquences. Les lourdes conséquences. Elle avait toujours su me protéger, être la pour moi. J’avais été exécrable, la seule fois où j’aurais pu être la pour elle, j’ai échoué. Lamentablement. Aujourd’hui j’ai fais quelque chose d’incroyable. Aujourd’hui j’ai tué ma sœur.

✿CHAPITRE DEUX ✿
Jack Connor Oliver Wood

« Papa. » murmurais-je d’une voix plus enfantine que je l’étais. Nous nous trouvions dans une ruelle étroite de la ville, et deux types semblaient nous suivre depuis quelques minutes, et Jack, mon père, commençait sérieusement à se méfier. Je me demandais bien ce qu’on foutait encore ici, et pourquoi on n’était pas déjà en train de courir. En fait je me demandais qui c’était, car mon père semblait vraiment anxieux, inquiet et méfiant à l’égard des deux inconnus. Et puis l’action s’est emballée, Jack m’a poussé sur le côté et m’a crié ; « Tire toi et cours le plus loin et le plus vite possible. Éloigne au plus vite de cette putain de ruelle ! » Un peu sonné par les propos de mon père, je fonçais à tout vitesse, faisant mon possible pour ne pas me retourner. Et puis j’ai bifurqué et je me suis caché derrière une poubelle. Ou plutôt des poubelles. J’avais l’angle parfait pour voir sur la ruelle. Pour tout dire je me demandais toujours ce que ces deux types fichaient ici et pourquoi ils semblaient en vouloir tant que ça à mon père. Je n’avais jamais su le pouvoir de Jack, son don. Je le n’avais jamais découvert et il ne me l’avait jamais dit, jugeant que ça n’était pas utile à ma réussite. Il prenait ça comme de la curiosité. Au fond il n’avait pas tort, c’était de la simple curiosité pure et dure. Un des gars déguisés en noir est parti dans la direction semblable à la mienne. Il voulait surement me retrouver. Je me faufilais plus loin derrière les poubelles sans pour autant lâcher la ruelle sombre. L’autre gars s’approchait de plus en plus de mon père. J’espérais que son pouvoir lui servirait et qu’il pourrait rapidement se tirer d’ici. Mais non il n’en fit rien. Il restait là, debout, de marbre, son visage était dédaigneux, méprisant, diabolique. Un rictus mauvais se formait sur ses lèvres. Je ne l’avais jamais vu comme ça. Une nouvelle facette de Jack Connor Wood se dessinait à moi. Et c’était déstabilisant. Bien sur il avait toujours été strict avec moi, tenant à ce que je respecte les moindres règles, cependant il n’avait jamais marqué de dédain ou de mépris envers moi. Un coup de feu. J’ai entendu un coup de feu et puis j’ai instantanément tourné la tête. Un des deux est tombé au sol. Malheureusement pour moi, mon père est tombé. Une balle dans le thorax. Alors c’était fait. Il n’avait pu se défendre. L’autre gars range son flingue et courut dans la même direction que son coéquipier. Si il croyait qu’ils allaient me rattraper, ils pouvaient toujours courir. Je l’observais. Il était là, allongé, mort. Sérieusement pourquoi ces types l’avaient descendu ? Je veux dire c’était la première fois que je les voyais et il ne me sembla pas que mon père ait déjà eu des problèmes avec eux. Une petite heure après la fuite des deux individus, je me suis approché le plus discrètement possible. Il reposait dans une flaque de sang, les traits figés à jamais. Plus tard j’ai découvert que les deux agents faisaient partis de la Craving Hunt. Une sordide entreprise ayant pour unique mission de tuer les sorcières et sorciers peuplant notre Terre. Aujourd’hui mon père était mort. Aujourd’hui je devenais véritablement seul. Mais aujourd’hui mon père m’avait sauvé la vie.

✿CHAPITRE TROIS ✿
Síthmaith Dierdre

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« Réponds Sith ! Réponds, merde ! » Je commence à m’exciter sur l’engin porté à mon oreille. Et surtout sur la vois monotone qui m’annonce pour au moins la dixième fois que Sith n’est pas disponible. Et finalement tout le problème est là. Parce que Sith est toujours disponible. Jamais elle n’a d’histoire du genre « j’avais plus de batterie, j’ai perdu mon téléphone, j’étais occupée.. » Ca n’arrive jamais. Ou dans ce cas là ça signifie clairement que quelque chose ne tourne pas rond. De plus je suis son coéquipier. Raison de plus pour qu’elle réponde. Et il en va de même pour moi. C’est pourquoi un sentiment d’inquiétude m’envahit. Que se passe-t-il donc bordel ?! Je ne tiens plus en place. Me préparant à partir, j’entends la sonnerie de mon téléphone retentir. Affolé, je me précipite vers l’appareil en sautant dessus. Mon inquiétude refait place lorsque je lis sur l’écran ; « numéro inconnu ». « C’est pas le moment de m’appeler. » Je râle tout seul et pourtant m’oblige à décrocher. L’interlocuteur commence à déblatérer son langage scientifique. C’est un médecin. Un médecin de l’hôpital. Mais bon sang, je m’en fous ! Cependant lorsqu’il prononce le doux nom de Síthmaith Dierdre, mon cœur fait un bond. Je l’écoute plus attentivement, captant la moindre information à propos de ma coéquipière. Quelques secondes après avoir raccroché, je dévale déjà les escaliers de mon appartement quatre à quatre. Je fonce dans ma voiture et conduit rapidement, pour ne pas dire au dessus de la limite autorisée, jusqu’à l’hôpital de la ville. Je déboule comme une furie dans le bâtiment. Cependant les infirmières me demandent de me calmer. Je m’en fous, je veux voir Sith. Je veux ma Sith. On me donne rapidement le numéro le numéro de sa chambre, mais un médecin me bloque la route. « Désolée monsieur, mais elle doit se reposer. » Mais bon sang, vous comprenez rien, c’est ma coéquipière là ! Je dois la voir. Je marmonne en silence. « J’espère qu’elle va bien au moins ? » Je relève les yeux vers le médecin. « Elle va bien, mieux qu'on l'aurait espérer même après cet accident de voiture. Cependant nous ne pourrons juger de son état mental qu'à son réveil. Elle souffre d'une grosse commotion cérébrale, il faudra la ménager. » Je frissonne. Accident de voiture. Que s’était-il passé pendant cette fichue journée ? Juger son état mental. Qu’est-ce que ça veut dire ? Elle aura peut-être des séquelles. J’espère vraiment que non. Ça lui briserait le cœur à elle et puis à moi aussi. Je demande toujours curieusement ; « Commotion cérébrale ? C'est grave ? » Vraiment, je n’en avais aucune idée, j’étais pas médecin moi, j’étais détective et sorcier. La médecine j’y connaissais rien. « Tout dépendra de ce que nous saurons à son réveil, monsieur. » J’acquiesce en silence. Alors que plusieurs autres questions se bousculent encore en attendant des réponses, j’entends des gémissements venant du lit à quelques pas du médecin et moi. Je me précipite vers le lit, plein d’excitation et d’exaltation. Elle se réveille, elle se réveille. Je vais enfin pouvoir admirer le vert émeraude de ses yeux une nouvelle fois. J’ai l’impression que ça fait une éternité que je ne les ai pas vus. Et sa chevelure rousse/brune. Cependant je me retire quelques secondes pour laisser place au médecin, puis me ré-avance à son chevet. « Síthmaith ? » Ses paupières se sont ouvertes, et la lumière semble l’éblouir. Mais je me dis que au moins, elle est vivante, elle est réveillée. Je m’approche ne cessant de prononcer son doux prénom. « Sith ? » Je ne sais pas. Je ne comprends pas. La lueur magique au fond de ses yeux a disparu pour laisser place à un vide. Ses lèvres semblent bouger. « Síthmaith ! » Elle me regarde d’une drôle de façon. Je n’aime pas trop ça. Où est passé son sourire habituel ? Ses prunelles brillantes ? J’ai l’impression que Síthmaith a disparu pour laisser place à une autre. Plus froide, plus distante. Toussotant, elle déclare ; « Qui êtes vous ? ». Abasourdi et surtout un peu sonné par ses propos, je recule de quelques pas. Était-ce possible ? Je refusais d’y croire et pourtant. C’était vrai. Elle avait tout oublié. Tout oublié de son passé, du notre… Je n’étais plus rien à ses yeux, je n’existais plus, j’étais rayé de son existence. Je me suis retourné et je suis sorti. J’ai regardé la jeune femme à travers le store. Où était passé ma petite Síthmaith ? Ou était-elle ?

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tous les crédits reviennent à tumblr.

merci.

Plutôt merci à toi Sith.
Merci Calixte.
je me dépêche de tout terminer.

oh une rousse.
Merci.

Oh yeaahh
on va bien s'entendre.

désolée du double post, mais j'ai terminé.
je m'excuse d'avoir un peu bâclé la fin en revanche.