ELIOTT ➚ my shallow heart's the only thing that's beating

Prénom, nom : O’Donnell est un nom d’origine irlandaise. Du moins, c’est ce que disent ses aïeux qui pourraient passer des après-midis entiers à parler des origines de ce nom. Mais il ne faut pas trop se fier aux grands-parents d’Eliott car ils ont la fâcheuse tendance à user de leur imagination pour enjoliver leur récit. La jeune femme a hérité d’un prénom mixte, Eliott car ce fut son arrière-grand-père qui battit lors de la première guerre mondiale et qui portait ce prénom anglais. Surnoms : La majorité des gens l’appellent Eli et ce n’est pas plus mal. Date et lieu de naissance : Elle est née le 12 février 1986, à Edimbourg, en Ecosse, où elle passait son enfance, lors des vacances. Nationalité : Elle est officiellement écossaise – et cela se remarque par ailleurs dans son accent – mais elle a des origines irlandaises et australiennes, d’où son arrivée à Gold Coast. Occupations : Elle est serveuse à mi-temps au Shady Pines Saloon mais elle passe son temps l’arme à la main, à exécuter les ordres de ses supérieurs. Elle est agent de la Craving Hunt et elle s’occupe plus précisément du système informatique de l’agence.


➝ Eliott a toujours vécu dans la campagne anglaise mais elle voyageait beaucoup. Durant les vacances, elle allait chez ses grands-parents, à Edimbourg. A Noël, elle allait dans un petit village près de Gold Coast, où habitait sa famille maternelle. Elle est une enfant que l’on a trimballé d’une ville à une autre, d’un pays à un autre, sans vraiment qu’elle s’en plaigne. Au contraire, elle était heureuse de narrer tous ses voyages à ses camarades de classe et elle savait pertinemment qu’elle était privilégiée.
➝ Elle est allée dans un collège privé, où elle a été éduquée comme une petite bourgeoise. Elle aurait pu devenir capricieuse et peu modeste mais au lieu de cela, elle a su garder son côté raisonnable et elle n’a jamais usé de ses possibilités à devenir encore plus populaire qu’elle ne l’était. Après son passage dans le collège de Baptist Edimburgh, elle a finalement intégré une école de commerce à Sidney, en Australie. Mais face à son échec évident, elle a finalement mis entre parenthèses ses études.
➝ Loin de la petite fille modèle qu’elle était, Eliott gagnait sa vie en volant des tableaux dans les galeries d’art. De cette manière, elle a su satisfaire ses moindres besoins pendant plus de trois ans et ce sans jamais être soupçonnée de quoi que ce soit par les autorités australiennes – ou d’ailleurs, du reste. Cependant, elle a été recrutée par la Craving Hunt car c’est son frère qui l’a initiée à l’agence. Mais son frère est mort lorsqu’il a tenté de tuer une de ses cibles premières et Eliott s’est alors jurée de le venger, coûte que coûte.
➝ Eliott est vraiment douée avec les hommes. Déjà, alors qu’elle était haute comme trois pommes, elle faisait tomber tous les élèves de la maternelle. Son charme et son charisme n’y sont pas pour rien. Elle n’a jamais eu de bonne copine. Elle est toujours fourrée avec des garçons et ceci est dû à son grand frère, aîné de quelques années seulement, et qui la traitait comme son pote. Ainsi, elle a su comprendre les hommes bien avant les autres filles de son âge.
➝ Eliott est allergique à tous les animaux. Elle se dit avoir une aversion pour les chats et les chiens, prétextant une allergie à leurs poils mais présentez-lui n’importe quel animal, elle vous rira au nez. Elle déteste les animaux et c’est sûrement parce qu’elle n’a jamais vécu avec. Cependant, elle n’hésite pas à traiter les hommes comme des animaux, tant qu’elle s’amuse.
➝ Malgré son niveau d’éducation et le fait qu’elle n’ait plus jamais remis les pieds dans une université, quelle qu’elle soit, Eliott sait parler trois langues grâce aux multiples voyages que ses parents lui ont fait subir : l’anglais, sa langue natale, l’italien ainsi que l’espagnol. Elle est très douée pour les langues et lorsqu’elle a un peu de mal à arrondir ses fins de mois, elle n’hésite pas à proposer son aide aux élèves qui souhaiteraient perfectionner ou s’initier à une de ces trois langues.
➝ Malgré son air impitoyable, Eliott est une dure au cœur tendre. Elle voue un véritable culte à ses parents et elle ne peut passer une journée sans qu’elle leur téléphone, pour prendre des nouvelles ou pour leur confier toutes ses petites affaires. Hormis l’histoire liée à l’agence Craving Hunt, bien sûr. Cette relation s’est d’autant plus renforcée depuis la mort de son frère aîné.
➝ Eliott est une jeune femme très ouverte d’esprit. Elle peut s’initier aux différents plaisir de la vie – si elle ne les connaît pas tous, bien entendu. Elle n’hésite pas à découvrir de nouvelles cultures et à les imiter. Elle est souvent qualifiée de blonde écervelée, tout d’abord à cause de son physique et puis également à cause de ses études inexistantes, mais elle n’en demeure pas moins très intelligente.
➝ Elle n’a pas un caractère facile et n’aime pas qu’on la traite n’importe comment. Si on ne la respecte pas, elle le comprend très vite et sous l’impulsion, elle ne va pas hésiter à régler ses comptes. Il ne faut pas lui tenir tête, sinon on le regrettera très vite.
➝ Et pour une femme au mental fort et au caractère puissant, elle est très sportive. Elle se doit d’évacuer toute son énergie, si elle ne veut pas la refouler sur quelqu’un en particulier. C’est en général grâce à une quelconque activité sportive qu’elle garde son calme. Etant quelqu’un de très intrépide, elle adore le surf, entre autres.
➝ Et pour pratiquer tout ce sport, Eliott se doit de manger comme quatre et c’est ce qu’elle fait. Elle est un gourmet sur pattes mais elle cuisine également très bien. Lorsqu’elle était petite, c’est elle qui préparait la table et le repas, alors que sa mère s’occupait plutôt des tâches ménagères. Ainsi, elle a été préparée dès le plus jeune âge et encore aujourd’hui, elle est à l’affût de la moindre recette qu’elle pourrait apprendre.
➝ Elle a toujours rêvé d’avoir une petite sœur ou un petit frère, afin de s’en occuper pleinement et de jouer de son instinct maternel. Malheureusement, son vœu ne s’est jamais exaucé. Cependant, à ses dix-sept ans, Eliott est tombée enceinte de son petit-ami de l’époque. Mais ses parents l’ont forcée à avorter et aujourd’hui, malgré tous les troubles psychologiques qui s’en sont suivis, elle les remercie de lui avoir évitée de s’occuper d’un enfant si tôt.


➝ Si aujourd’hui je fais partie intégrante de la Craving Hunt, c’est grâce à mon frère aîné de quelques années. Alors qu’on venait d’emménager définitivement à Gold Coast – ville que l’on connaissait déjà assez bien – il a vite gagné l’agence. Il m’en a aussitôt parlée et il m’a proposée de le rejoindre. Je n’étais pas d’accord. Toutes ces affaires de sorciers étaient trop mystérieuses. Je voulais en savoir plus avant de m’engager. Il m’avait fait promettre de garder le silence. Et c’est ce que je fis. Et puis, il est mort. Tué par balle par sa propre cible. C’est ce jour-là, cette minute-là, cette seconde où j’ai appris la nouvelle, que j’ai décidé de mon plein gré de rejoindre l’agence. D’une part, c’était un instinct de vengeance qui me guidait et d’autre part, j’étais trop téméraire pour résister à l’envie de découvrir ce dédale de secrets et de mystères.
➝ Ma première motivation a donc été la vengeance. Au début, je ne vivais que pour ça. Le chef me donnait des cibles, plus ou moins faciles – c’était pour débuter, comme il disait – et je m’exécutais. Je les tuais, un à un. J’appuyais sur la détente, sans vraiment réfléchir aux conséquences. Une épave de plus dans les rues de Gold Coast. Un cadavre de plus dans le cimetière pieux et silencieux. Ce n’était rien. Pour moi, en tout cas. Le silence était maître. On devait cacher toutes nos émotions. On devait s’exécuter et obéir, c’étaient nos ordres. Et puis, je me suis habituée au jeu. Saisir l’arme entre ses paumes de mains et fixer sa cible. Déclencher le chien de son arme et entendre le fracas du corps qui tombe sur le sol goudronné. Les cibles ont été de plus en plus expérimentées. Elles se défendaient de mieux en mieux. J’occupais une place plus importante au sein de l’agence.
➝ Je n’ai rien contre les sorciers. Je n’ai jamais cherché à connaître leur véritable rôle, leurs véritables dons. Tout ce que je faisais, c’était me soumettre aux ordres de mes supérieurs. J’étais partie du plus bas de la hiérarchie et j’avais gravi bien des échelons. Les sorciers étaient des personnes comme vous et moi. Mais apparemment, elles représentaient un danger pour le gouvernement australien et pour l’agence Craving Hunt. Inutile pour moi d’en savoir davantage. J’avais toujours une idée de vengeance. Je voulais souiller autant de vies que possible, pour remplacer mon frère. Je savais qu’il s’y plaisait. A tuer des gens. Il aimait cela. Il me l’avait avoué, un soir de septembre, où le soleil rayonnait encore sur la terrasse d’un café.


Une ou plusieurs anecdotes pour un total de trente lignes minimum.

Pseudo : Everest, Floriane.
Sexe et âge : Féminin, et dimanche, c'est mon anniversaire.
Avatar : Amber Heard.
Commentaires : Je suis l'ancienne Bernie Sweitzers mais je reviens avec le scénario de Reaver, donc je recommence une fiche avec un nouveau personnage.

Sous une lumière crue, il battait des cils. Il sentait la mûre et les cigares cubains. Son visage se décomposait de minute en minute. Il tenait une pipe dans sa paume de main gauche et jetait des regards effrayés au comité de la Craving Hunt. Ils s’étaient tous réunis, assis sur des chaises fraîchement rempaillées. Il poussa un soupir. Et les effluves de tabac s’amplifièrent. Il alluma sa pipe, dans un énième soupir. Son visage, autrefois plein de fierté, n’était plus que l’esquisse d’une mélancolie profonde. Il s’assit sur l’accoudoir de son fauteuil préféré – fait d’osier et directement importé d’Espagne – et il me regarda. Ses yeux étaient à la fois ambrés et charbonneux. Ses sourcils se joignaient au milieu de son front. Le Comité ne disait pas un mot. Je les aurais imaginés plus enthousiasmés. « L’agent O’Donnell a raté sa cible. Il s’agit d’un sorcier, qui répond au nom de Davie Snaggers. C’était l’un de nos cibles les plus importantes. Et il a disparu entre les mains d’un de nos meilleurs agents. Alors, messieurs, que dois-je faire ? » murmura-t-il de sa voix caverneuse. Mes lèvres s’entrouvrirent, dans l’espoir d’ajouter quelque chose mais les mots ne venaient pas. Ma voix était faiblarde et tremblotante. Rien ne sortait. Rien n’aurait pu sortir de ma bouche. Assise et coincée face à une table qui m’arrivaient à mi-ventre, je pris ma tête dans mes mains. Ma tête bourdonnait, mon ventre tourbillonnait, ma poitrine se déchirait. Je n’étais plus que l’ombre de moi-même, une fâcheuse copie, une duplication ratée. Le Comité semblait peu à peu s’éveiller et prendre conscience de la situation. La situation était grave. J’étais la première à le savoir. J’avais commis la plus grand des erreurs que l’on pouvait faire. Davie Snaggers m’avait vue, l’arme à la main. Et il avait fui. Désormais, tous les sorciers – sans la moindre exception – fuiraient ou, au contraire, créeraient une armée pour vaincre la Craving Hunt. Le seul moyen de rattraper mon erreur était d’abattra Davie Snaggers. Mais j’avais déjà échoué une fois. La Craving Hunt n’acceptait pas une deuxième erreur. Pas le moindre faux pas. Je représentais une menace pour la survie de l’agence. J’étais rangée du côté des ennemis, parallèlement au clan des sorciers. J’étais passée du meilleur agent à la traîtresse confuse. Le patron de la Craving Hunt ôta la pipe qu’il tenait entre ses doigts et la posa sur son bureau, tandis que la fumée s’en échappait encore. Je faillis lui avertir qu’elle était encore allumée mais il s’exclama aussitôt : « Je vous ai réunis ici pour que la Craving Hunt ne fasse pas partie d’un échec pour tous nos confrères internationaux. Dois-je vous rappeler à nouveau la menace que représente le monde de la sorcellerie ? Ce n’est pas juste une affaire qui concerne notre pays. C’est une affaire qui menacera le monde et ce dans les prochaines générations. Alors vous avez aujourd’hui le choix. Voulez-vous laisser faire ces sorciers et leur laisser la possibilité de détruire le monde que nous avons mis tant de temps à construire, ou plutôt vous battre jusqu’à la fin ? Signez votre échec maintenant, s’il le faut. Mais je vous assure que vous le regretterez, un jour ou l’autre. » Il se posa, prit son souffle et me regarda. Son regard était de plus en plus menaçant. J’étais l’ennemi à abattre. Celle dont il fallait se débarrasser, parce-que j’étais trop gênante.

*

Une voix, rocailleuse, caverneuse, cassée, retentit dans les couloirs de la Craving Hunt. J’entendis mon nom, ne distinguant rien d’autre dans sa phrase. Je ne savais pas ce que j’étais censée faire. Devais-je suivre l’homme à la carrure singulière et effrayante, ou m’éloigner, prendre mes affaires et fuir. Parce-que j’étais désormais un intrus. Je menaçais l’agence. Et j’étais quasiment certaine que les agents sous les ordres du Comité étaient en train d’effacer toute marque de moi, tout papier qui aurait prouvé mon existence. Ils devaient désactiver mon badge, brûler mes certificats. Ils devaient prendre un malin plaisir à m’effacer moi-même. Bientôt, je ne serai qu’un vague souvenir dans l’esprit du Comité. Une affaire à placer dans les affaires résolues. Juste un dossier à classer. Rien de plus. Mon nom retentit une seconde fois et je sentis une main s’agripper sur mon épaule. Je me retournai vivement, prête à prendre mes jambes à mon cou pour fuir un peu plus vite que je ne l’avais prévu. Mais rien ne se fit. Mes membres ne répondaient pas. La paume de main appartenait à Reaver. Son visage d’enfant était marqué par la joie. La joie de me voir partir si vite, sans doute. Il me désigna la salle de réunion du Comité d’un geste de tête et partit. Juste comme ça. Alors il voulait que j’aille me dénoncer. Ou bien peut-être que je lui cède mon poste de meilleur agent, spécialisé dans le domaine informatique. Mais je n’allais pas le laisser gagner. Pas encore. Il avait déjà réussi à me faire échouer. Tout était de sa faute. Tout. J’entrai dans la salle de réunion. Le fondateur de la Craving Hunt était assis dans son fauteuil en osier, au fond de la salle. Il me regarda d’un œil avide, blanc et inexpressif. « Qu’on en finisse. » murmurai-je. Et il me rendit mon badge de sécurité, en hochant la tête. Il ne fit rien d’autre, hormis ajouter « Vous pouvez lui dire merci. » en montrant Reaver, d’un mouvement de tête.

Re-bienvenue, Flo ! Je te réserve Amber.

Amber
(re) bienvenue

Merci, Justine et Lora.
Je m'attaque à ma fiche et je pense que je la terminerai ce week-end, si j'ai de la chance.

Re bienvenue Coquillette.

Merci à vous deux.
Macaroni.

(re)Bienvenue !
amber

Merci, Dianna.

Désolée du DP.
C'était juste pour vous prévenir que je suis toujours vivante et malgré le fait que je n'ai pas encore achevé cette fiche, je compte le faire très rapidement. Je suis navrée pour le retard et tout mais j'ai pas eu une minute à moi, cette semaine (réunion parents-profs, jeudi soir, vous comprenez...). Mais je reste, évidemment.

Je pense avoir terminé. Je sais que c'est pas top et que j'ai pas trop exploité la relation Reaver-Eliott mais bon je préfère exploiter tout ça dans le jeu, plutôt, et je veux vous montrer que je suis active, donc voilà. S'il faut, je rajouterai des lignes !

C'est parfait choupette, bon jeu.