Reaver Langham MY OWN MADNESS ☂Cause I'm the master and you're waiting for disaster.
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Sujet: Tell me there is hope for me. (R) Jeu 14 Oct - 1:31
I need you to hold all of the sadness I can not, Living inside of me.. Can you hear my call ?
On disait que le temps finissait par guérir les blessures les plus profondes. Qu'au fil des mois, puis des années, on oubliait. Qu'on trouvait la force de tourner la page. Mais ce n'étaient que des mensonges, des paroles futiles et insignifiantes qui finissaient par apaiser uniquement les plus naïfs. Et c'étaient dans des moments pareils, le cœur serré douloureusement dans sa poitrine, qu'il regrettait de ne pas avoir cette part de naïveté au fond de lui. Tout aurait été tellement plus simple... Mais alors que ses yeux bleus suivaient le moindre de ses gestes, il réalisa que rien n'a jamais été simple, entre eux. Et que ce n'était pas maintenant que tout allait s'arranger - des années s'étaient écoulées, chacun semblait avoir reconstruit sa vie. Même si la sienne était en train de s'écrouler tel un château de cartes et que l'unique but de son existence, la seule chose qui l'aidait à ne pas perdre la tête, lui semblait soudainement injustifiée. Cassie, sa Cassie, était une sorcière. Une parmi les dizaines qu'il avait éliminé depuis qu'il avait rejoint les rangs de la Craving Hunt. Et il n'en voulait plus, maintenant, de ce travail. Savoir que son nom figurait désormais sur son tableau "de chasse" lui paraissait inconcevable. L'idée seule qu'on puisse lui faire du mal le forçait à serrer les mâchoires. Mais savoir que c'était sa mission à lui... Il n'y avait pas de mots pour décrire ce qu'il ressentait à cet instant. Tout ce qu'il voulait, c'était rentrer dans ce café où elle travaillait, perdue dans ses pensées, le regard triste, et la serrer dans ses bras. Combien de fois avait-il voulu l'appeler ? Pour entendre, ne serait-ce que quelque secondes, le son de sa voix. Mais il était devenu un tout autre homme et il ne voulait pas qu'elle découvre cette facette de lui. Qu'elle apprenne qu'il n'était plus qu'un assassin, dépourvu de rêves et de projets d'avenir. Il n'était plus le Reaver qu'elle avait connu et il avait peur de la décevoir... Il n'a fait que ça, jusqu'à présent, la décevoir. Par son départ, notamment.
Dehors, le front collé contre la vitre et ignorant la pluie qui s'acharnait sur la ville depuis des heures, il continua à l'observer alors qu'elle s'affairait derrière le comptoir. Il n'avait pas l'habitude de la voir ainsi. Dans ses souvenirs, elle souriait tout le temps. Elle était son petit rayon de soleil. Et il s'accrochait à ce souvenir, comme à une bouée de sauvetage, en priant intérieurement pour garder son sang froid et rester loin d'elle. Il aurait voulu lui parler, savoir ce qu'elle était devenue. Comprendre pourquoi elle était aussi triste. Mais il était forcé de garder le contrôle de ses émotions. L'approcher, reprendre contact avec elle, signifiait la mettre encore plus en danger. Il était constamment surveillé par d'autres agents car ses supérieurs ne semblaient plus lui faire confiance. Un seul faux pas et Cassie pouvait mourir par sa faute, avant qu'il n'ait le temps de cligner des yeux. Et pourtant... Il ferma les yeux, plissant les paupières aussi fort qu'il le put. C'était trop dur. Le café était bondé et bien trop animé pour qu'elle le remarque, surtout s'il restait discret. Et il était certain qu'il en était capable, après tout, ne pas attirer l'attention sur soi, cela faisait aussi partie de son boulot... Reaver se racla la gorge et jeta un rapide coup d'œil en arrière. L'homme qui l'avait suivi jusqu'ici - en espérant sans doute que Reaver ne le voie pas - avait disparu. Malheureusement pour lui, cela ne voulait pas dire qu'il avait champ libre et qu'il n'avait plus à s'inquiéter pour Cassie. D'autres agents pouvaient très bien traîner dans le coin et le surveiller. Alors qu'il poussa doucement la porte d'entrée et pénétra dans le café, Reaver constata avec surprise que Cassie n'était plus derrière le comptoir, comme il y a à peine quelques secondes. En réalité, il ne la voyait plus nulle part. Aussitôt, les battements de son cœur s'accélèrent et il sentit le sang se glacer dans ses veines. Une seconde d'inattention - une simple seconde, et elle avait disparu. Paniqué, Reaver se faufila rapidement entre les tables, ignorant les protestations et les regards mécontents que les clients lui lancèrent. Et s'ils l'avaient déjà emmenés ? Jamais il ne se le pardonnerait. Il continua de parcourir la salle de son regard inquiet, ses mains devenant moites à cause de la peur, puis se dirigea d'un pas précipité vers la sortie de secours, celle qui menait à une petite ruelle mal éclairée. Qu'allait-il faire s'il arrivait trop tard ?...
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Sujet: Re: Tell me there is hope for me. (R) Jeu 14 Oct - 23:27
ICONS @ ALDANAGIRL, DAYSPRINGKISS
There’s a still in the street outside your window You’re keepin’ secrets on your pillow Let me inside, no cause for alarm I promise tonight not to do no harm I promise you baby,I won't be no harm
La pluie. Voilà ce qui réveilla Cassie. Elle essayait de trouver le sommeil, se vidant la tête par la même occasion même si cela était impossible pour elle, et voilà que le bruit des goutes tombant sur le carreau de sa chambre faisait son entrée. Au départ, cela ne la gênée pas. Bien au contraire, elle trouvait cela apaisant. Elle se rapprochait toujours de la fenêtre, s'asseyait ici pendant des heures et regardait les passants qui sortaient des restaurants, ou pour les plus tardifs, des bars. Mais cette nuit la, elle voulait dormir, et pas entendre la pluie tomber le long des vitres. Elle n'avait pas beaucoup dormi cette semaine, comme toutes les semaines, à vrai dire. Et la raison était toujours la même. Reaver. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à lui. Est ce qu'il allait bien? Ou était il? Lui arrivait il de penser à elle, comme elle de lui? A vrai dire, elle commençait à sérieusement douter de la réponse à la dernière question. Cela faisait déjà un très long moment qu'il était parti, comme un voleur et qu'il ne lui avait pas redonner de nouvelle. La douleur de cette absence avait longtemps empêché Cassie de vivre. Même encore aujourd'hui, elle avait du mal à passer une journée sans avoir un pincement au coeur, rien qu'à l'idée qu'elle aurait pu être la, avec lui. Mais depuis plusieurs mois, elle essayait de reprendre « goût à la vie » en s'amusant un peu comme disent certaines de ses amies, c'est à dire voir à nouveau des hommes qui pourraient faire de potentiels petits amis. Malheureusement pour eux, à chaque fois qu'elle passait la nuit avec un, pour trouver ne serait ce qu'un peu de réconfort, elle leur demandait gentiment de partir , car il n'était pas ce qu'elle recherchait, ce n'était pas lui. Ce fut donc de mauvaise humeur qu'elle sortit de son lit quelques heures plus tard, toujours aussi fatiguée que la veille. Il pleuvait toujours. Rien que de penser à cela, elle fut démotivée. Sa voiture était en réparation, elle devait donc marcher jusqu'au Deep Blue Cafe. Comment voulez vous démarrer une bonne journée dans ses conditions. C'est donc pour se remotiver, qu'elle alluma la radio, qu'elle monta a volume maximum. Cela la détendait. N'entendre que la musique, se mettre à chanter des chansons qui vous reste dans la tête, c'était la la seule façon pour elle d'arrêter de penser. Et encore. Beaucoup de chansons lui rappeler Reaver. Mais passons. Elle mit donc une bonne demi heure à se préparer. Une fois, propre, habillée et nourrit, elle sortit de son appartement qu'elle rêvait de rejoindre à peine sortit dehors. « Deux cafés et quatre croissant s'il vous plaît. » Voilà la phrase bateau que Cassie entendait à longueur de journée. Au début, elle aimait ce travail, elle n'avait pas dit le contraire. C'était agréable de côtoyer autant de monde, cela permettait de penser à autre chose. Mais aujourd'hui, elle n'était juste pas d'humeur à servir des croissants à des étudiants affamés, en manque de sommeil à cause de leurs examens révisés jusqu'à tard le soir... Mais elle n'avait pas le choix si elle voulait toucher sa paye à la fin du mois. Elle continua donc ses aller retour pendant plus d'une heure. Puis, vint son moment préférée de la journée, la pause. Elle avança donc lentement vers la porte de secours, qui menait à cette petite rue sombre ou elle passait ses quinze minutes seule et tranquille. Personne ne venait par ici, c'est pour cela qu'elle aimait tant cet endroit. Elle pouvait fumer sa cigarette sans que personne ne viennent la déranger. Quoi que, quand un de ses collègues la suivait, elle ne le repoussait jamais et était contente d'avoir quelque fois de la compagnie qui faisait quelques remarques marrantes sur les clients. Mais cette fois, elle était seule. Heureusement pensa t elle. Elle n'était pas d'humeur à parler avec qui que se soit. Mais alors qu'elle alluma sa cigarette, calé contre le mur, elle vit quelqu'un sortir, totalement paniqué, par la porte de sortie qui était interdite sauf en cas d'urgence. Elle ne vit pas son visage au début car il était de dos. Elle se sentit quand même obligé de lui demander ce qu'il y avait. « Monsieur, je peux vous... » Elle ne réussit pas à terminer sa phrase. La surprise l'avait complètement glacé. Elle en avait la chair de poule. Elle devait rêvait. Elle avait tant de fois voulu que cela se produise... Non ça ne pouvait pas être Reaver. Elle eu un frisson. Il semblait si réel. Mais cette expression sur le visage. Il semblait paniqué, perdu. Comme le jour ou il trouva sa femme morte. La même expression prenait le dessus de sur cet visage, pourtant si joyeux il y a encore de cela quelques années. « Rea... » Elle n'arrivait pas à le dire. Heureusement que le mur était la car elle serait tomber. Elle respira profondément, voulant à tout pris savoir si c'était bien lui, ou si c'était son imagination qui lui jouait une fois de plus un tour. C'était arrivé si souvent... « Reaver? »
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Sujet: Re: Tell me there is hope for me. (R) Ven 15 Oct - 21:49
Sa première envie fut d’aller vers elle et de la prendre dans ses bras. De la serrer contre lui, après tant d’années passées loin l’un de l’autre. Et après tous ces moments où, depuis qu’il avait découvert qu’elle était à Gold Coast et était une sorcière, il veillait sur elle de loin, sans jamais oser l’approcher car il savait à quel point cela pouvait s’avérer risqué pour elle. A lui aussi, cela pouvait poser des problèmes, mais il s’en fichait pas mal. Cassie avait toujours été sa priorité, - à ce jour tout comme par le passé. La raison le stoppa donc alors qu’il faisait mine d’avancer. Ce n’était pas prudent. Mais qu’allait-il faire, maintenant qu’elle l’avait vu et reconnu ? Il ne pouvait pas l’ignorer ou faire comme si de rien n’était. Hésitant, il fit quelques pas. Il avait tant de choses à lui dire, mais aucun mot ne parvenait à franchir la barrière de ses lèvres. La gorge nouée, il semblait avoir perdu le don de la parole. Ces quelques mètres qui les séparaient ne lui avaient jamais paru aussi interminables. A la lumière faible d’un lampadaire qui bourdonnait, elle paraissait plus fragile qu’une poupée en porcelaine. Son cœur battait la chamade et l’adrénaline coulait à flot dans ses veines. Elle était là, saine et sauve. Si proche de lui. Sa meilleure amie, sa confidente, sa complice. Sa petite Cassie. Ignorant le sang qui tambourinait dans ses tempes dans un rythme affolé, alors qu’une voix intérieure lui hurlait de se tenir à distance, il franchit enfin la distance qui les séparait et l’enlaça, enfouissant son nez dans le creux de son cou. Il n’avait pas dit un mot, mais il n’en avait pas la force. Et il n’en ressentait pas le besoin. Cet instant était bien trop fragile et précieux pour être brisé par des paroles inutiles. Caressant ses longs cheveux roux, il s’écarta légèrement, pour poser ses mains sur son visage, redécouvrant encore et encore ses traits délicats qu’il n’avait jamais oublié, ses magnifiques yeux qui, dans ses souvenirs, le regardaient toujours avec une tendresse infinie. Il savait qu’il avait tort de réagir ainsi, mais avait-il réellement le choix ? Pour une fois depuis longtemps, il s’était laissé submerger par ses émotions et n’écoutait plus que son cœur. « Je croyais… je pensais que tu… » commença-t-il dans un faible murmure, la voix brisée. La ruelle était calme et à première vue, il n’y avait personne à part eux. Il savait cependant qu’il ne fallait jamais se fier aux apparences. Les agents – ces hommes avec lesquels il avait déjà travaillé et traqué des sorciers auparavant, - étaient bien trop malins et rusés pour lâcher aussi facilement l’affaire. S’ils l’avaient suivi, un peu plus tôt dans la soirée, ce n’était pas un hasard. Appuyant son front contre le sien, il laissa son pouce caresser sa joue et ferma les yeux. « Je suis désolé... » ce fut la seule et unique chose qu’il réussit à chuchoter, dans un souffle rauque. Désolé d’être parti. Désolé de ne pas être revenu. Il regrettait tellement. Mais il avait surtout peur de la façon dont Cassie allait réagir. Et si, après tout ce temps, elle avait cru qu'il l'avait abandonné et le détestait désormais ?
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Sujet: Re: Tell me there is hope for me. (R) Lun 18 Oct - 15:09
I was a heavy heart to carry My beloved was weighed down My arms around his neck My fingers laced a crown
Elle ne savait pas comment réagir. Elle était perdu. Perdu dans ses pensées, se demandant si c'était réel ou si c'était son imagination qui lui jouer des tours. C'était tout simplement impossible qu'il soit la. Après toutes ses années, il ne pouvait pas réapparaître ainsi, sans prévenir. Si cela avait été réel, il l'aurait au moins appelé pour savoir ou elle se trouvait et qu'il allait revenir. Ca ne pouvait être réel. Rien que le fait qu'il la trouve ici alors qu'en partant, ils étaient en Irlande montre bien que c'était impossible. Comment aurait il su qu'elle habitait ici sans lui avoir demander. Cassie était bel et bien perdu. Elle s'appuyait toujours contre le mur, arrivant difficilement à porter le poids de son corps pourtant si mince. Elle allait craquer. Elle n'en pouvait plus, de souffrir en silence depuis trois longues années. Il fallait que ça s'arrête. Mais en vain. Ce n'était pourtant pas faute d'avoir essayer, n'est ce pas... Mais alors, qu'elle continuait à penser que ce qui se passait était le fruit de son imagination, Reaver s'avança vers elle. Il semblait tout aussi pétrifié qu'elle mais pas de la même manière. Il regardait partout autour d'eux, comme si il avait peur que quelqu'un nous saute dessus. Mais ce sentiment s'effaça de son magnifique visage qu'elle n'avait toujours pas réussi à oublier, et il se jeta sur elle et l'entoura de ses bras. On aurait presque cru qu'il avait eu besoin de cela depuis des années et qu'il trouvait enfin ce qu'il voulait. C'était bien réel. C'était bien lui, elle reconnaissait son odeur qu'elle aimait tant. Ce n'était pas son imagination, mais bien la réalité. Elle ne pu retenir d'avantage ses larmes. Elle craqua la, dans ses bras. Elle essayait de ne pas faire de bruit, ne voulant pas qu'il s'inquiète d'avantage. Elle était si heureuse de le revoir. Elle sentait son souffle dans son cou, son coeur battre contre sa poitrine, ses mains dans son dos. Elle retrouvait l'homme qu'elle avait toujours aimé, mais qui l'avait tout autant fait souffrir sans le vouloir malheureusement. C'était un peu un amour impossible. Et il était parti, la laissant sans aucune nouvelle. Il se détacha un peu d'elle, et l'espace d'une seconde, elle eu peur qu'il la laisse de nouveau seule. Mais non, il s'écarta de seulement quelques centimètres pour pouvoir la regarder. Ses yeux. Elle aurait donné n'importe quoi au cours de ces trois dernières années pour pouvoir les revoir, ne serait ce qu'un instant. Pas seulement parce qu'ils étaient d'un bleu parfait, non, mais parce que tout se lisait dans ses yeux. Peut être que Cassie était la seule à penser cela, mais depuis qu'elle le connait, il n'avait jamais eu besoin de lui dire quand il était de mauvaise humeur, ou triste, ou au contraire heureux. Elle voyait tout cela dans ses yeux. Et aujourd'hui, elle vit qu'il était totalement perdu. Ses yeux brillait, mais pas autant que les siens. Reaver avait toujours mieux réussit qu'elle a garder le contrôle de ses émotions. « Je suis désolé... » Il appuya son front contre le sien tout en lui murmurant ces quelques mots. Elle ne savait pas quoi répondre. Et surtout elle n'arrivait pas à parler. Elle essaya à plusieurs reprises de lui demander pourquoi il était revenu, mais elle n'y arrivait pas. Je suis désolé. D'un côté, il pouvait l'être. Elle ne le pensait inconsciemment bien sûr, mais elle le pensait quand même. Il n'avait sûrement pas voulu la faire souffrir, mais il était tout de même parti. Cassie le sait, c'était parce qu'il avait perdu sa femme et qu'il avait sûrement besoin de s'évader. Mais il ne lui avait jamais donné de nouvelles. Et pour une jeune femme qui aime cet homme depuis toujours, c'est assez difficile à avaler. Maintenant qu'il était la, elle ne pensait pas plus au fait qu'elle l'avait enfin retrouver, mais plus au fait qu'il allait sûrement repartir... Rien qu'à cette pensée, elle ne pu s'empêcher de la serrer encore plus fort. « Comment m'as tu retrouvé? » Elle n'avait pas réussi à se retenir. Elle voulait savoir pourquoi c'était il enfin décider à la retrouver. En attendant la réponse, elle vit qu'il y eu du mouvement dans la rue. Quelque chose était tombé, ou bien était ce des bruits de chaussures. Ce qui est sûr, c'est que Reaver fut prit de panique. Il commençait à regarder partout, et à se détacher de Cassie. Mais elle n'était pas d'accord. Elle ne voulait pas qu'il s'éloigne. « Ne me laisse pas » Lui avait elle dit en le regardant dans les yeux. Elle voyait bien que quelque chose le préoccupait et que ce n'était pas forcément eux deux...
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Sujet: Re: Tell me there is hope for me. (R) Mar 19 Oct - 1:32
Que pouvait-il bien lui répondre ? Que ce n’était que le destin, qui les réunissait de nouveau, ou alors une coïncidence. Sauf qu’il avait lui-même du mal à croire à tout ça. Ça paraissait trop irréel et tout ce qui n’avait pas d’explication, n’avait pas non plus de sens, à ses yeux. Il ne savait pas ce qu’il devait lui dire et ce qu’il fallait mieux garder secret. C’est de Cassie, qu’il s’agissait, et il n’était pas habitué à avoir des secrets quelconques. Elle le connaissait mieux que personne, elle était la seule à réaliser tout de suite quand il mentait, aussi bon comédien qu’il soit. Il était incapable de lui cacher quoi que ce soit et pourtant, il n’était pas du tout certain que lui révéler toute la vérité, lui dire qui il était, était une bonne idée. Peut-être fallait-il lui laisser un peu de temps… Reaver se racla la gorge, essayant en vain de trouver une réponse à sa question. Ne pas mentir tout en essayant de rester vague et peu concret, n’était pas son point fort. Il n’eut cependant guère le temps de réfléchir très longtemps, alerté par un bruit qui provenait de l’autre côté de la ruelle. Il avait été trop imprudent. Trop distrait. Son premier réflexe fut de s’écarter pour glisser une main derrière son dos et s’assurer que son arme était bien là. Mais la requête de sa meilleure amie l’empêcha d’avoir les idées claires. Elle semblait si effrayée – pas pour les mêmes raisons, certes, mais sa voix, presque suppliante, le força à oublier toute élaboration de plan pendant quelques secondes. Lui relevant le menton, il l’obligea à le regarder. « Je ne te laisserai plus jamais, tu m’entends ? Mais on ne peut pas rester là. On doit s'en aller, tant qu’il nous reste encore un peu de temps. » face à l’expression perdue de la jeune femme, il sentit sa gorge se nouer une fois de plus. Il aurait voulu lui expliquer. Mais ce n’était ni le lieu, ni le moment. Pour l’instant, la seule chose qui le préoccupait était la sécurité de Cassie. Il devait l’éloigner, la tenir à l’écart de la Craving Hunt. Quitte à avoir de gros problèmes, à se faire virer. A risquer sa propre vie, s’il le fallait, car il savait très bien qu’ils n’allaient pas le laisser s’en tirer sans le ‘punir’. A sa connaissance, aucun agent n’avait pu quitter la Craving Hunt de son gré, ou bien lui tourner le dos, comme il était en train de le faire maintenant. Ceux qui avaient tout de même réussi à leur échapper, étaient traqués à leur tour et pourtant, c’est sans douter et sans se soucier de son avenir, que Reaver prit la main de Cassie et entremêla ses doigts aux siens, comme il avait l’habitude de le faire par le passé. « Fais-moi confiance... » Il se sentait presque honteux de lui demander une telle chose, après tout ce qu’il lui avait fait endurer avec son départ, sa disparition, ses secrets. Elle n’avait aucune raison de lui faire confiance. Plus maintenant. Et c’est donc un sourire sincère et soulagé qui se dessina sur ses lèvres, lorsqu’il sentit que Cassie resserrait doucement sa main dans la sienne, comme en signe silencieux de son accord. Mais alors qu’ils commencèrent à s’éloigner afin de quitter enfin cette petite ruelle sombre et silencieuse à en donner les frissons, un autre bruit retentit, cette fois-ci, bien plus fort et effrayant. Un coup de feu, tiré dans les airs. S’interposant aussitôt entre Cassie et l’homme qui se tenait à une quinzaine de mètres d’eux, l’arme dans la main, Reaver serra les mâchoires. « Agent Langham, je vous conseille vivement de vous éloigner d’elle. Vous semblez avoir des difficultés à remplir votre travail, alors on m’a chargé d’en finir à votre place. » résonna la voix acerbe et rauque de Peter. C’était l’un de ses collègues avec qui il n’avait jamais réussi à s’entendre depuis qu’il travaillait à la Craving Hunt – un homme cynique et un brin narcissique, qui se croyait supérieur à tout le monde. Derrière, Reaver sentit que Cassie se raidit face à ses paroles. Il aurait donné n’importe quoi pour pouvoir la rassurer, mais il savait que rien de ce qu’il allait dire maintenant ne serait suffisant. Elle avait très bien entendu, le moindre de ses mots. Il ferma les yeux, priant pour qu'elle l'écoute. « Cassie, il faut que tu partes. S'il te plaît. Je... je te rejoindrai après. »
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Sujet: Re: Tell me there is hope for me. (R) Sam 6 Nov - 23:53
Je veux bien tenter l'effort de regarder en face, Mais le silence est mort et le tien me glace Mon âme soeur, cherche l'erreur Plus mon sang se vide et plus tu as peur
Il lui disait la chose qu'elle avait toujours voulu entendre. Il lui promettait qu'il ne la quitterait plus jamais. Elle le regarda enfin dans les yeux comme il l'avait obligé à faire et essaya de retenir quelques nouvelles larmes, de peur d'effrayer Reaver, une fois de plus. Elle avait tant pleurer qu'elle se promit à cet instant de ne plus verser une seul larme. Promesse, qu'elle sait qu'elle n'arrivera pas à tenir. Mais passons, Reaver avait aussi dit qu'il fallait s'en aller car ils n'avaient pas beaucoup de temps. Pourquoi n'avaient ils pas beaucoup de temps? Cassie avait du mal à suivre. Elle se dit tout de suite qu'il lui avait promit de rester mais qu'il pensait déjà à partir et qu'ils ne leur rester que très peu de temps à partager avant son départ. A cette simple idée, Cassie fut prise d'un frisson qui parcourut la totalité de son corps. Et alors qu'elle s'apprêtait à lui demander ce qu'il entendait par la, il prit sa main et entrelaça leur doigts comme ils avaient l'habitude de faire lorsqu'ils se promenaient avant qu'ils partent, et lui demanda d'avoir confiance en lui. Tout d'abord, elle se demanda une fois de plus ce que signifiait cela. Pourquoi lui demandait il une chose pareil. Bien sûr qu'elle lui faisait confiance. Elle l'avait toujours fait et cela ne cesserait jamais. Mais apparemment, Reaver, lui, n'en était pas sûr. Son regard semblait hésité, comme si il regrettait d'avoir dit ça, que c'était ridicule de demander une telle chose à Cassie. Mais ce n'est pas parce qu'il était parti si longtemps sans lui donner de nouvelles qu'il avait perdu sa confiance. Elle lui avait fait promettre de ne pas se blesser, d'être prudent, et non pas de ne pas partir... Elle était autant responsable de son malheur que lui. Elle ne l'avait pas retenu alors qu'elle ne voulait qu'une chose, être avec lui. Sa confiance n'avait donc pas changer depuis le jour ou elle l'avait laissé partir. Pour toute réponse, elle effectua une légère pression sur la main de son ami, et lui sourit. Reaver avait comprit. Il commença à marcher, Cassie le suivant, le bras serré contre lui. C'était tellement bon de le retrouver. Elle avait toujours du mal à y croire. Elle ne pensait même plus à son boulot. Qu'elle n'avait pas terminé mais était seulement en pause. Elle ne se rendait pas compte non plus qu'elle avait encore son tablier. Mais un bruit horrible la ramena à la réalité. Un cou de feu apparemment. Cassie n'en avait jamais entendu, seulement dans les films, et elle vous l'affirmera, cela est bien plus terrifiant que lorsqu'on est devant son poste de télévision. Surtout que ce cou de feu leur était destiné. Et à ce que voyait Cassie, Reaver connaissait l'homme qui était devant elle. Il se sépara d'elle, et se mit devant, afin que l'homme qui tenait l'arme ne soit plus en face de son amie. Elle remarqua que Reaver avait lui aussi une arme et qu'il était tendu, très tendu. Il devait lançait un de ses regards noir dont il avait le secret et qui, si vous étiez comme Cassie, vous ôtait les mots de la bouche et vous faisait baisser les yeux. Mais étant derrière lui et non face à lui, elle ne savait pas vraiment. « Agent Langham, je vous conseille vivement de vous éloigner d’elle. Vous semblez avoir des difficultés à remplir votre travail, alors on m’a chargé d’en finir à votre place. » A ces mots, Cassie se raidit au point que même les tremblements qui ne cesser de se propageait en elle cessèrent. D'un, depuis quand Reaver était il agent? Et agent de quoi qui plus est? De deux, que voulait il dire par « remplir votre travail »? Mais surtout, de trois, en quoi allait il en « finir »? Que voulait il lui faire? Cassie ne comprenait pas. Que faisait cet homme armée ici? Pourquoi Reaver le connaissait il? Ce n'était pas possible, elle était en train de rêver, rien de tout cela était réel. Elle voulait s'échapper d'ici. « Cassie, il faut que tu partes. S'il te plaît. Je... je te rejoindrai après. » Qu'elle parte? Sans lui? Elle ne voulait pas le laisser seul ici. Cet homme allait le tuer. Mais vu comment Reaver lui avait demandé cela, elle comprit que ce n'était pas une suggestion, mais un ordre. Le s'il te plaît n'était la que pour la rassurer, si cela était possible. Elle n'osait pas dire non. Mais était bloqué sur place par la peur. Elle ne voulait pas bouger de peur que l'homme lui tire dessus. Elle respira un bon coup, et se résonna quelques secondes. Se trouvant à seulement quelques centimètres de lui, elle s'avança d'un pas et lui murmura à l'oreille : « 1527, Currumbin Waters. Fait attention... » Et partit en courant, laissant seul, l'homme qu'elle aime avec cet horrible personnage qui était venu perturbé leur retrouvaille, entendant un deuxième coup de feu derrière elle, et la laissant la tête pleine de questions aux sujets de Reaver, alors qu'elle courait le plus vite possible pour rentrer chez elle. Elle n'espérait qu'une chose, que le coup de feu soit sorti du canon de Reaver, et non de l'autre homme...
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